Né à Séville, Angel est recruté pour intégrer les Seises, un groupe de dix enfants qui dansent lors des fêtes religieuses dans les cathédrales. Il intègre ensuite le Centre Andalou de Danse dont il suit le cursus de 1998 à 2005. Durant cette période, il obtient une bourse pour aller étudier à I.T Danza, à Barcelone. Entre 2005 et 2007, il participe au programme européen D.A.N.C.E. dirigé par Wayne Mc Gregor, William Forsythe, Frédéric Flamand et Angelin Preljocaj. C’est à cette époque qu’il reçoit deux récompenses au concours chorégraphique de Madrid pour un solo Cartas para Wendy (2006) et un duo In2 (2007).
Angel rejoint le Ballet national de Marseille en 2007 sous la direction de Frédéric Flamand. En 2008/2009, il danse pour Wayne Mc Gregor/randomdance (2008/2009), et réintègre le Ballet national de Marseille en 2009. Avec leur nouvelle compagnie Labotilar, Angel et Vito (également danseur au BNM) ont créé en 2021 la pièce Punto y Seguido dans le cadre du dispositif de l’accueil studio.
Danseuse
Ana Pérez revêt ses premières chaussures de Flamenco à l’âge de 3 ans et ne les quitte que très rarement depuis. Fille du chorégraphe contemporain Patrick Servius et de Maria Pérez danseuse de flamenco et directrice du centre Solea, Ana grandira sous l’influence de ces deux modèles.
Après sa formation au sein du groupe Grenade de Josette Baïz, elle étudie auprès des plus grands maîtres du flamenco tels que Pilar Ortega, Adela Campallo ou Andrés Marin à Séville, berceau de cet art traditionnel, où elle vivra pendant huit ans. Très vite elle intègre les tablaos les plus prestigieux d’Espagne, la Compagnie de Cristina Hoyos et la compagnie flamenco vivo de Luis de la Carrasca avec qui elle parcourt le monde.
En 2017, Ana revient dans sa ville natale à Marseille et crée sa propre compagnie. Elle entame alors un travail de recherche avec la création du solo Répercussions ce qui l’amènera à explorer une approche plus contemporaine de sa danse.
C’est la rencontre avec la pianiste Amandine Habib qui fera le pont entre la danseuse Ana Pérez et la Compagnie Nine Spirit, en 2022 et avec la nouvelle création El Cavretico.
Organiste – Claveciniste – Compositeur – Improvisateur
Né à Marseille , André Rossi débute ses études au piano à l’Académie Régionale de Piano où il obtient un premier prix de virtuosité puis au Conservatoire National de Région de sa ville où il étudie l’harmonie, le contrepoint, l’orgue et l’improvisation sanctionné d’une médaille d’or à l’unanimité. Il obtient ensuite un premier prix de virtuosité à la Schola Cantorum de Paris dans la classe de Marie-Louise Jaquet-Langlais. Il se perfectionne aussi auprès de Pierre Perdigon au Conservatoire National de Région de Grenoble, où il obtient un prix interrégional à l’unanimité ainsi qu’un prix d’improvisation.
Son désir de perfectionner la littérature pour orgue de l’époque Renaissance et Baroque, pousse André Rossi à rejoindre, au département de musique ancienne du CNR de Toulouse, la classe de clavecin et d’orgue de Jan Willem Jansen.
André Rossi donne de nombreux concerts en France et à l’étranger en tant que soliste et accompagnateur.
Il contribue très étroitement dans la région à la construction d’instruments de concerts : orgue d’Alain Sals/ 1997 au Conservatoire National de Région, orgue de Pascal Quoirin /2003 en l’église de Ste Marguerite et en l’église St André de Bouc Bel Air, orgue de Jean Daldosso/2006.
Il a enregistré sur l’orgue historique de Sollies-Ville et de St Lizier, des œuvres de compositeurs européens des XVI°, XVII° et XVIII° siècles, et, avec l’orchestre de chambre de Toulon et du Var, le Requiem de Tristan Patrice Chaluleau (commande d’état).
André Rossi fonde en 2000 avec François Olivier De Sardan, violoncelliste, l’ensemble instrumental Da Camera, dont il assure la direction musicale.
Titulaire de l’orgue Pascal Quoirin (2003) de l’église Sainte-Marguerite à Marseille, André Rossi s’est vu également confier le poste de titulaire de l’orgue historique de Sollies-Ville dans le Var en 1992 (Milani 1499-Sals 1992), autour duquel il organise depuis un festival durant l’été. Il est également directeur artistique depuis 2006 du festival d’orgue de Bouc bel Air et créateur et directeur artistique des 2 saisons musicales annuelles du festival L’Orgue Vivant en l’église de Sainte Marguerite à Marseille depuis 2003.
Lauréat du DE d’orgue instruments anciens et du CA d’orgue, pour l’enseignement en conservatoires de musique contrôlés par l’état, André Rossi a été professeur d’orgue, d’harmonisation au clavier, d’improvisation et de basse continue au Conservatoire à Rayonnement Régional de Marseille (CRR) de 1988 à 2019. Il y coordonne également le département de musique ancienne et claviers.
Compositrice – Batteuse – Chanteuse
Incontestablement, Anne Paceo fait partie de ces artistes à la composition inépuisable et sensible. Elle développe un style personnel, reconnaissable, et un amour pour la scène qui l’amènera sur cinq continents de cette planète.
Née en 1984, c’est dix ans plus tard qu’elle débutera la batterie en France et découvrira le Jazz en 1998 à la stage-festival : Les Enfants du Jazz, à Barcelonnette.
Victoire du Jazz en 2011 « révélation instrumentale (prix Frank Ténot) », Django d’Or en 2009, et de nombreux autres prix, Anne Paceo compte à son actif près de neufs albums dans des formations diverse, en tant que leader, et elle figure en tant que sider sur plusieurs autres projets.
Entre 2017 et 2020, Anne devient artiste associée du festival Jazz Sous Les Pommiers. En même temps que paraît Samâ (son septième album), elle est invitée par le Montreux Jazz Academy pour enseigner aux côtés de John Mc Laughlin et des Snarky Puppy.
Depuis 2021 elle est Artiste Associée à la Scène Nationale Les Gémeaux à Sceaux pour 3 ans. En novembre 2021, elle renoue avec Raphaël Imbert au sein de Poetic Ways, un Quintet faisant résonner l’écho de certains grands noms de la poésie et de la musique…
Discographie sélective (en tant que leader) :
2008 : Triphase (Laborie Jazz/Naïve)
2010 : Empreintes (Laborie Jazz/Abeille Musique)
2012 : Yôkai (Laborie Jazz/Abeille Musique)
2016 : Circles (Laborie Jazz/Socadisc)
2018 : Fables of Shwedagon (Laborie Jazz/Socadisc)
2019 : Bright Shadows (Laborie Jazz/Socadisc)
2020 : Samâ (Laborie Jazz/Socadisc)
2021 : Circles Live (Jusqu’à la nuit)
2022 : S.H.A.M.A.N.E.S. (Jusqu’à la nuit)
Multi-instrumentiste (Oud, Saz, Lap-Steel) – Compositeur
Arnaud est un musicien multi-instrumentiste éclectique. Il commence la guitare et le chant en autodidacte à l’âge de 14 ans et compose très vite ses premiers morceaux (rock, blues, funk, chanson française). Après quelques années pasées à pratiquer la guitare, il découvre Django Reinhardt, c’est une révolution pour lui : il jouera du jazz ! Il s’acharne alors à travailler son instrument, passionné par le jazz et le swing manouche. Il se forme alors auprès de Jean Paul Florens. Il se lance dans une carrière musicale et intègre diverses formations.
Au cours de voyages, il ouvre son oreille à d’autres cultures et s’initie aux musiques du monde. Il tombe amoureux du Oud, du Saz et s’acharne à développer son propre langage musical en y intégrant ses diverses influences.
En parallèle de sa carrière musicale il continue de se former et obtient un Diplôme Universitaire de Musicien Intervenant à Aix en Provence. Il se forme également à l’Institut Musical de Formation Professionnelle à Salon de Provence.
Très actif dans la scène régionale du Sud-Est, il intègre plusieurs formations dans divers styles.
Arnaud est le compositeur et multi instrumentiste du Baladi Jazz Project, un Quintet de musiciens qui apportent un regard passionné vers les musiques du monde, dans un langage jazz.
Musicien – Chercheur
Aujourd’hui réalisateur en informatique musicale à l’Ircam, Benjamin Lévy est issu d’une double formation supérieure en informatique et musique. Il entretient depuis 2008 une collaboration autant scientifique et technique qu’artistique avec plusieurs équipes de l’Ircam en particulier autour du logiciel d’improvisation OMax.
Comme ingénieur R&D et développeur, il travaille également au sein d’entreprises de technologies audio et créatives. En tant que musicien à l’ordinateur, son travail s’intègre à des projets artistiques variés dans la musique contemporaine, le jazz, l’improvisation libre, le théâtre, la danse. Il a collaboré notamment avec des chorégraphes tels qu’Aurélien Richard, dans le théâtre musical avec Benjamin Lazar et joue régulièrement avec le saxophoniste de jazz Raphaël Imbert. En 2023 paraîtra d’ailleurs Tout-Moun, une création de la Compagnie Viadanse en collaboration avec Raphaël Imbert et Benjamin Lévy.
Né en 1988 à Rio de Janeiro au Brésil, Breno Angelo est danseur, performeur et chorégraphe. Diplômé du syndicat de la danse et du théâtre en 2007, il dirige la compagnie de danse & théâtre Corpo em Cena à Rio de Janeiro, s’engage en faveur de l’inclusion d’un public éloigné de la danse avec diverses associations locales. Il arrive en France en 2017, intègre la compagnie itinérante Arena Productions comme chorégraphe et danseur (saison du Grand Cirque sur l’eau – 2018, Cirque de Noël d’Aladdin à Bordeaux – 2018/2019, Cirque Medrano – 2018/2019). En 2019, il fonde à Marseille le collectif B qui développe des trainings réguliers pour des danseurs professionnels. En 2021, il danse avec la cie Art For Gaia (Paysage, Festival Nuits du château à Tour D’Aigues et Festival d’Allauch). En 2022, il rejoint la cie Mutanza et le projet Vivimi e non guardami, chorégraphié par Greta Sandon, en direction de personnes aveugles et malvoyantes ( avec l’association UNADEV-Marseille). Il danse avec la cie de danse inclusive L’autre Maison. Il crée sa propre compagnie En Solite. Il est membre de l’atelier des artistes en exil.
Chanteuse –
Célia Kameni fait partie de ces artistes qui irradient la scène française dans le Jazz actuel, de par sa voix et sa présence. Plongée dès l’enfance, au contact constant du métier de son père (alors musicien), artiste aujourd’hui accomplie, Célia Kameni a longtemps pratiqué la musique et le chant comme hobby. Sa licence en droit obtenue, elle se consacre entièrement à la musique. Une musique faite de rencontres et de métissages esthétiques.
Elle intègre plusieurs autres formations au cours des années qui suivent : Motown Revival, Electrophazz, le Foolish Ska Jazz Orchestra, un Quartet aux côté d’Alfio Origlio, Zaza Desiderio et Brice Berrerd ou encore le Amazing Keystone Big Band…
Sa rencontre avec Félicien Bouchot et son ensemble Bigre! est une révélation pour la chanteuse puisqu’en quelque sorte « libératrice ». C’est en effet au sein de cette formation artistique que Célia chantera pour la première fois en français. C’est un aspect qui ne la quittera plus et que cette dernière explorera pleinement, se l’appropriant au gré des esthétiques et des nombreux projets de l’ensemble.
Très en lien avec la langue française Charles Baudelaire lui aussi. C’est d’ailleurs à ce sujet que Célia Kameni se joint aux côtés de Patrick Chamoiseau, Raphaël Imbert, Sonny Troupé et Pierre-François Blanchard pour raconter l’écrivain, le poète, dans le rythme du verbe et de sa musique.
Auteur – Slameur – Rappeur
Au début, il est petit, blond et habite Sète. Sa mère écoute Brassens et l’homme à tête de choux, son père chante Dylan et ses propres chansons.
Adolescent, il se passionne pour le rap et ressort de l’Université Montpellier III avec un mémoire en sciences humaines intitulé : La rap et la police, étude de l’extrémité d’un discours.
Il fonde un quartet atypique »batterie/basse/scratch- machines/micro » qui sortira 2 EP et fera de belles dates pendant 4 ans. En 2009, Dizzylez décide de se consacrer entièrement à la musique et aux mots et remporte les « European Poetry Slam Days » à Berlin. Depuis, il a sorti 3 albums en son nom, a participé à nombre de spectacles pluridisciplinaires (« O« , »Vu d’en haut », »Racines », »L’histoire du soldat »…) et a participé à 5 festivals d’Avignon.
Il a entre autres joué et collaboré avec MicLee, Zeph, 20syl -Hocus Pocus-, Dgiz, Rémi Charmasson, Eric Longsworth ou Guillaume Saurel, Lilia Ruocco, Mourad Boulhali, Vincent Truel, Gospel Accord, l’Orchestre des pas musiciens ou l’Orchestre Régional Avignon Provence…
Récemment, il a posé ses valises auprès du Trio de Maxime Atger et de Jacques Brel, dans la création Désir d’Horizons. Il y accompagne et raconte les derniers moments de la vie du grand Jacques.
Musicatreize a été créé en 1987 par Roland Hayrabedian. L’ensemble depuis ce jour défend le répertoire du XXe siècle, augmente et diversifie ce répertoire par de nouvelles œuvres, confronte les époques et les esthétiques et a établi dans le sud de la France un outil privilégié de création musicale.
Ensemble à géométrie variable, Musicatreize explore l’univers vocal sous toutes ses formes, de 12 voix a cappella aux œuvres pour chœur et orchestre en passant par le théâtre musical. La mise en regard des esthétiques permet de trouver les liens entre Roland de Lassus (Prophetiae Sibyllarum) et Maurice Ohana (Office des oracles), Franz Schubert (Gesang der Geister über den Wassern) et Michel Petrossian (Amours sidoniennes) ou encore Clément Janequin (Il estoit une fillette) et Philippe Schoeller (Eros-One) ou Régis Campo (Secouez-moi).
Se refusant à toute chapelle esthétique, Musicatreize sert la création musicale dans ce qu’elle a de plus intrinsèquement sensible et original avec le désir de mettre en avant un esprit méditerranéen. L’éventail des courants de pensée musicale va d’Alberto Posadas à Tapio Tuomela, d’Edith Canat de Chizy à Oscar Strasnoy, de Lucien Guérinel à Zad Moultaka ou de Gérard Grisey à António Chagas Rosa. Musicatreize a souvent été la première expérience d’écriture vocale de nombreux jeunes compositeurs.
En plus de 30 années d’existence, Musicatreize a su créer une relation sur le long terme entre interprètes, compositeurs. Avec plus de 300 oeuvres nouvelles, le plus souvent organisées en cycles (Les Berceuses, Les Sept contes, Odyssées dans l’espace, Voix Prioritaire, Trois Cantates policières, Les Douze lettres à Elise) et toujours accompagnées d’actions parallèles, Musicatreize a ainsi pu tisser une lien solide avec ses publics.
En 2007 Musicatreize obtient une Victoire de la Musique Classique – catégorie Ensemble de l’Année. L’ensemble (et sa salle attenante) est à compter de 2020 Centre national d’art vocal (CNAV), lieu de ressource et de coordination des pratiques vocales polyphoniques en région Sud.
Éric–Maria Couturier est professeur et professeur assistant aux Conservatoires Supérieurs de Lyon et de Paris. Il y transmet notamment les enseignements reçus de Roland Pidoux, Christian Ivaldi, Igor Gavrich, Patrick Moutal. Polymorphe et virtuose, il se produit régulièrement sur les grandes scènes internationales, en solo, en musique de chambre au sein du trio Talweg, avec d’autres artistes comme Maurizio Pollini, Martha Argerich, Juliana Steinbach, ou avec l’Ensemble intercontemporain qu’il a rejoint en 2002. Avec le compositeur Olivier Derivière, ils créent les musiques de Plague innocent tale / Requiem ainsi d’autres jeux vidéos comme Dying Light, Vampyre. Il partage la scène des musiques improvisée avec David Linx, Laika and the Unit, Sébastien Lanson, et l’électronique du trio Plug avec Michele Rabbia etNicolas Crosse. Il s’associe avec Bertrand Chavarria pour créer une pièce illustrant l’énergie du karaté. Au Japon et en Europe il joue avec la chanteuse de Noh Ryoko Aoki, le chorégraphe de danse butō Akaji Maro, et le percussionniste Tsuchitori Toshi, collaborateur de Peter Brook. Éric–Maria Couturier a travaillé avec les plus grands chefs d’orchestre comme Pierre Boulez, Wolfgang Sawallisch, Georg Solti, Carlo-Maria Giulini, Peter Eötvös, Matthias Pintscher, Susanna Mälkki, Jonathan Nott, Pierre Bleuse, Esa-Pekka Salonen. Il se produit en soliste dans les concertos pour violoncelle de Haydn, Dvořák, double de Brahms, Shostakovich, Eötvös, Fujikura, Kurtág, Merlin, Pfitzner, Saariaho et Robin, dont il est dédicataire du concerto Quarks. Passionné de pédagogie basée sur l’improvisation et par la découverte de techniques nouvelles, il créé Les Ateliers du violoncelle avec Noémie Boutin etVincent Courtois avec qui il joue régulièrement en duo. Il joue les archets de Claudia Carmona et Jean Grumberger.
Violoncelliste –
Pour Jean-Guihen Queyras, l’harmonie c’est aussi ce qui lie les publics les artistes et les compositeurs.
Connu pour son rôle de soliste au sein de l’Ensemble Intercontemporain, Jean-Guihen Queyras est aujourd’hui l’un des violoncellistes les plus doués de sa génération. Très marqué par l’univers et l’approche de Pierre Boulez, le musicien cultive aussi l’art de la rencontre, qu’il laisse le guider au gré de ses projets.
Depuis la moitié des années quatre-vingt-dix, c’est une quarantaine d’enregistrements qui composent la carrière de l’artiste. Il est invité par de nombreux orchestres symphoniques dont l’Orchestre de Philadelphie, l’Orchestre symphonique de Londres, de Tokyo ou encore l’Orchestre de Paris.
Il enseigne à la Hochschüle für Musik de Fribourg et codirige le festival des Rencontres Musicales de Haute-Provence à Forcalquier.
Être en harmonie, c’est aussi le propos d’Invisible Stream, projet dans lequel Jean-Guihen Queyras prend part aux côtés de Sonny Troupé, Pierre-François Blancher et bien sûr, Raphaël Imbert !
Percussionniste – Batteur – Chanteur
Jean-Luc Di Fraya fait également partie du noyau dur de la Compagnie Nine Spirit. Issu d’une famille de musiciens, il a suivi ses études de batterie au conservatoire Giacontino. Il rentre au Conservatoire National de Région de Marseille pour y poursuivre des études classiques. En 1998, il obtient un Premier prix et une Médaille d’Or. En 1992, il crée une compagnie de spectacles de rue, Shaan. Sa sensibilité, son perfectionnisme et sa curiosité font de lui un musicien très recherché.
Il se produit par la suite avec de nombreux artistes, particulièrement apprécié pour sa polyvalence et l’onirisme de son chant : le guitariste Louis Winsberg, Loy Elrich, Didier Malherbe, Eric Lohrer, le saxophoniste Raphaël Imbert, Céline Bonacina, Kevin Reveyrand, Eric Seva, la pianiste Perrine Mansuy, l’accordéoniste Christophe Lampidecchia, Eric Longworth….
Actuellement on peut l’écouter aux côtés de Hadouk Quartet avec Loy Elrich, Didier Malherbe et Eric Löhrer, Eric Séva, Triples Roots, Kévin Reveyrand, Rosemary Stanley et l’ensemble Contraste, Raphaël Imbert, notamment dans les projets Music is my Hope et Bach-Coltrane.
Discographie sélective (en tant que sider) :
Schubert in Love (Rosemary Stanley et Ensemble Contraste) – Le Bal des Mondes (Marc Berthoumieux) – Music is my Hope – Bach Coltrane – Heaven( Raphaël Imbert) – – Hadoukly yours (Hadouk) – 5ème fruit (Hadouk)- Marseille Marseille (Louis Winsberg) – Le Bal des Suds (Louis Winsberg) – Jaléo for Paco (Louis Winsberg) – Mes Révérences (Berline) – Vertigo Songs – Rainbow Shell (Perrine Mansuy) – World Kora Trio Besame mutcho (Ensemble Contraste) – Kukery (Mario Stantchev )-Trio Délubies – Outre Terres – Tribal (Carine Bonefoy)
Chorégraphes – Danseurs
Depuis leur début dans les années 90, Héla Fattoumi et Éric Lamoureux affirment un « style personnel à deux » en co-signant leurs créations. En quête d’une « identité – relation » où se confrontent et s’entrelacent leurs particularités, ils enrichissent leur démarche grâce à de nombreuses collaborations transdisciplinaires. Après avoir dirigé le CCN de Caen, où ils ont créé le festival Danses d’ailleurs, ils développent depuis 2015 à VIADANSE, Centre Chorégraphique National de Bourgogne Franche-Comté à Belfort, un projet de coopération transfrontalier et international.
Très impliqués dans le dialogue Nords-Suds, ils élaborent des projets de coopération en complicité avec des artistes et des structures de danse contemporaine : le CDC La Termitière à Ouagadougou et les chorégraphes Salia Sanou et Seydou Boro, au Maroc avec le chorégraphe Taoufiq Izeddiou. En Tunisie, pays natal d’Héla Fattoumi, ils participent au développement de l’art chorégraphique depuis 30 ans.
Leur dernière création, Akzak, l’impatience d’une jeunesse reliée s’inscrit dans la continuité d’une écriture chorégraphique engagée, fondamentalement humaniste, embarquant des valeurs de partage et de fraternité. Elle réunit 12 jeunes danseurs du Burkina Faso, du Maroc, de Tunisie, d’Égypte et de France autour du compositeur et percussionniste virtuose Xavier Desandre Navarre.
Contrebassiste & bassiste
Après avoir passé sa licence de mathématiques en 2012, Laure opère un choix de vie radical et se lance dans la musique et dans l’apprentissage de la contrebasse jazz. Elle intègre la même année le conservatoire de Bordeaux où elle commence sa formation en jazz et classique. Ayant déjà pratiqué la musique en amateur auparavant, notamment en tant que chanteuse dans un projet funk/soul, elle se fait rapidement remarquer pour son groove et sa solidité rythmique. Elle se construit ainsi une réputation à l’échelle bordelaise. Elle se produit régulièrement avec les meilleurs musiciens de la scène jazz bordelaise et développe à la fois le chant et la contrebasse en prenant l’habitude de s’accompagner en jouant. Laure intègre le groupe des Sophisticated Ladies, et monte son propre trio en parallèle, où elle chante et joue ses compositions. Toujours étudiante au conservatoire de Bordeaux, elle continue son apprentissage tout en développant ses projets et en les nourrissant du plus grand enthousiasme. Le meilleur est donc à venir…
Clarinette soprano & Clarinette basse
Voix émergente de la clarinette en Europe, Matteo nait en Sardaigne (Italie) en 1989.
“La clarinette basse de Matteo Pastorino nous enveloppe d’émotions profondes et brûlantes, rendant encore plus impressionnante la clarté calme de son jeu d’ensemble et sa capacité à verser des généreuses portions de sauce sur les contre-mélodies des fréquences les plus basses.” WYNTON MARSALIS
Matteo a sorti deux albums avec son quartet, très positivement accueillis par la critique :
“V” sorti en 2014 et “SUITE FOR MODIGLIANI” sorti en 2017 avec le label hollandais Challenge Records, un album inspiré par la peintre italien Amedeo Modigliani avec le guitariste new-yorkais Gilad Hekselman en tant qu’invité du quartet. Il a enregistré un nouvel album en 2024 avec Dario Deidda, Domenico Sanna e Armando Luongo.
Il participe activement à nombreux projets en tant que sideman, parmi lesquels :
le trio du chanteur David Linx et du pianiste Guillaume de Chassy, le quartet du contrebassiste Mauro Gargano, le trio Arrullos du pianiste-compositeur Ignacio Plaza Ponce avec Selene Saint-Aiméé, le sextet du batteur Francesco Ciniglio, la compagnie La Tempete di Simon Pierre Bestion, le groupe Sobre Sordos, l’ensemble Eshareh, l’ensemble Jupiter…
Avec son premier groupe, le Matteo Pastorino Quartet, il gagne le concours du Festival Jazz a Saint Germain des Prés (Paris) en 2012. Matteo obtient le prix du meilleur soliste Selmer que lui le permettra de degenere ambassadeur de la marque.
En 2015 il obtient le prix de la presse au concours internationale pour solistes de jazz Massimo Urbani (Italie).
Matteo commence à jouer de la clarinette en autodidacte dès l’age de 13 ans et il se passionne très vite pour le jazz grâce à son père contrebassiste.
Son premier encadrement pédagogique se fait au travers des workshops de Nuoro Jazz, dirigés par le trompettiste Paolo Fresu, où il obtient plusieurs bourses d’étude.
A 19 ans, il déménage à Paris où il fréquente le cycle spécialisé de Jazz du Conservatoire de Paris (2009).
Il y obtient son diplôme avec mention très bien à l’unanimité du jury en 2012.
Durant Siena jazz 2009, il a l’occasion d’étudier avec Kenny Werner, Clarence Penn, Aaron Goldberg, Miguel Zenon, il y gagne une bourse des meilleurs élèves qui lui permettra d’étudier avec Chris Potter l’année suivante.
A joué et/ou enregistré aux cotés de : Gilad Hekselman, Joe Sanders, Jason Palmer, Paolo Fresu, Guillaume De Chassy, Antonello Salis, Raphael Imbert, David Linx, Thomas Savy, Nicolas Folmer, Pierre Hamon, Bruno Micheli, Mauro Gargano, Francesco Bearzatti, Nicola Andrioli, Francesco Ciniglio, Cyrille Aimé, Ernest Dawkins …
Chanteuse – Auteure – Compositrice
D’origine marseillaise, c’est très tôt que Marion Rampal rentre en contact avec la musique et le chant, par l’intermédiaire de sa mère et de son grand-père, pianiste.
Aujourd’hui chanteuse de jazz accomplie et reconnue, elle cultive sa sensibilité artistique et les couleurs de son répertoire, dignes d’un caméléon.
Après avoir rencontré Raphaël Imbert au tout début des années deux-mille, Marion Rampal entame des études à l’Institut Musical de Formation Professionnelles, elle a alors tout juste 20 ans. Own Virago, son premier disque, paraît au sein de la Compagnie Nine Spirit en 2009.
Par la suite, Marion Rampal aura de nombreux projets en tant que leader ou sider. Elle collabore avec de nombreux artistes : Perrine Mansuy, Anne Paceo, Archie Shepp, Pierre-François Blanchard, Raphaël Imbert… tout autant d’artistes qui continuent d’inspirer la chanteuse dans sa verve créatrice. Liant les mots et les mélodies, la mémoire et l’invention, Marion Rampal est en mouvement perpétuel.
En 2022, elle renoue avec la Compagnie au sein du projet Music Is My Space, une nouvelle Création qui sera présentée aux publics en 2023
Discographie sélective :
Tissé, Marion Rampal (2022 Les Rivières Souterraines / l’Autre Distribution)
Le Secret Marion, Rampal&Pierre-François Blanchard (2019 MusicOvations/ l’Autre Distribution)
Bye Bye Berlin, Marion Rampal & Quatuor Manfred feat Raphaël Imbert (2018 Harmonia Mundi)
Main Blue, Marion Rampal (2016 E-motive records/l’Autre Distribution)
Moonk est un rappeur présent sur les scènes marseillaises. Leader de plusieurs groupes depuis 2012, il a traversé de nombreux univers musicaux jusqu’au rap.
Fort de son expérience musicale, MoonK est un artiste complet : beatmaker, pianiste, rappeur, et chanteur.
Il a notamment participé a plusieurs projets : freestyle avec Carlton (Dj de Soprano), pianiste pour le club 1899 de l’OM et conteur pour la Cie Nine Spirit créée par le saxophoniste Raphael Imbert, dans le cadre d’un spectacle pluridisciplinaire qui aborde l’autisme chez l’enfant. De plus il a participé à un projet pédagogique au sein du collège André Malraux à Toulouse.
Son univers est empreint d’influences trap américaine, jazz, et de sonorités africaines. Sa diversité artistique lui permet de mélanger de nombreux univers musicaux.
Ses textes sont inspirés de son expérience personnelle, de ses relations avec les femmes et de ses luttes intérieures.
Ces thèmes universels permettent à chacun de se reconnaître dans sa musique.
Mourad est un érudit et un passionné de batterie. Il découvre l’instrument et l’apprend en autodidacte, à l’âge de 15 ans. René Urtreger, François Chassagnite, Michel Grailler, Jimmy Slide, Paul Bollenback, et surtout Sunny Murray constituent pour lui autant de guides qui lui permettent très tôt d’exprimer en public les différentes facettes de son art.
Mourad Benhammou crée en 1997 son propre groupe : Interplanetary Music Orchestra, une formation de 9 musiciens comprenant en particulier Steve Potts et Alex Tassel.
C’est en 1999 qu’il rencontre la Compagnie Nine Spirit de Raphaël Imbert pour un hommage à la musique sacrée de Duke Ellington.
Mourad Benhammou part aux Etats-Unis en 2004 où il entame une série d’entretiens avec des batteurs légendaires de la scène bop. A New York, il rencontre Louis Hayes, Grassella Oliphant et surtout Walter Perkins, qui deviendra pour lui un mentor. De cette rencontre naît un nouveau projet, Mourad Benhammou and the Jazzworkers. Se produisant dans les plus grands festivals du moment, médiateur entre les générations, Mourad se sent investi d’un « devoir de mémoire » dont il a fait sa mission.
Pour lui être musicien c’est aussi transmettre une technique, un style, une tradition orale, bref un art de vivre.
Bassiste – Étudiant
Nathan Bruel découvre la musique au lycée, par le biais de la guitare et du rock. Il passe rapidement à la basse électrique, et découvre le monde de la soul et de la funk. En 1ère, il intègre la classe de musiques actuelles du Conservatoire d’Avignon, où il apprendra les bases du jeu en groupe.
Après son bac, Nathan intègre la classe de jazz du conservatoire, dirigée par Philippe Coromp, et s’ouvre alors à cette musique. Il découvre des artistes qui l’influenceront beaucoup, comme Keith Jarrett, Gary Burton ou Charles Mingus, mais aussi des artistes venant de styles différents, comme Eliott Smith, Radiohead, ou Aphex Twin.
Il entre en 2021 dans la classe de Jazz de Montpellier, sous la direction de Serge Lazarevitch, et perfectionne son jeu de basse auprès d’Alfred Vilayleck.
Il participe à plusieurs enregistrements, et est très actif sur la scène avignonnaise, par exemple avec son groupe Oberon, mais aussi en accompagnant différents artistes locaux.
En lien avec la Compagnie sur le projet Fa.S.eR TRIo, Nathan y développe un jeu varié, tant planant qu’énergique. Il a composé d’ailleurs plusieurs pièce du répertoire.
Nikita Rasskazov alias Sonora, un travailleur de la musique, un curator et artiste né en Russie et basé à Marseille. Il s’intéresse au potentiel politique du son, effets psychoacoustiques, apprenant de l’approche non-occidentale de la pensée et de la création musicale. Dans sa pratique, Nikita mélange des field recordings avec des outils numériques et des instruments acoustiques, principalement la clarinette. Il étudie l’audiothérapie et s’engage, il est membre du label de musique et de livre FLEE et membre de LYL Radio.
Commédien – Metteur en Scène –
Olivier Pauls a été formé à l’Ecole d’art dramatique du TNS (Théâtre National de Strasbourg). Il a également suivi une formation musicale (piano et chant), notamment à la Bill Evans Academy à Paris.
Il a travaillé comme acteur avec Jean-Louis Hourdin, Jean-Marie Villégier, Jean-Claude Fall, Catherine Dasté. Avec Catherine Marnas, il joue dans une douzaine de spectacles (Dubillard, Brecht, Rebotier, Koltès, Nancy Houston, Grimm, Pasolini, en France (théâtre du Rond-Point, théâtre de la Ville, CDN Montreuil, TNBA) et en Italie, au Brésil et au Cambodge.
A Marseille, à partir de musiques, il écrit des spectacles et les met en scène avec l’Ensemble Télémaque : Desperate Singers, au théâtre des Bouffes du Nord à Paris, Corpus Fictif, Le Chevalier Déconcertant, Désaccords Parfaits avec les Théâtres (Gymnase/GTP), au PIC (Pôle Instrumental Contemporain), à la Scène Nationale de Châteauvallon, à Montévidéo. Il joue également dans L’Histoire de la Musique en 66 min, puis l’Histoire de la Musique Moderne en 88 min, aux Bernardines à Marseille et à l’auditorium du Musée d’Orsay à Paris, mis en scène par Agnès Audiffren.
Il collabore avec Christophe Leloil à Buk Project (Alcazar à Marseille) et avec la compagnie Nine Spirit pour Les Ponts avec Amandine Habib et Maxime Atger (PIC, Marseille)
Il met en scène L’Europe à la Barre, spectacle itinérant, avec la compagnie « Les Têtes de l’Art » à Marseille, tournée nationale – Merde à Shakespeare d’Henry-Frédéric Blanc au festival d’over littérature et au Toursky, à Marseille et travaille depuis 2019 avec la compagnie « Après le Pluie » qu’il met en scène dans « Tourbillon d’Emotions » (tournée nationale dans les hôpitaux) et dans … Trace…
Écrivain – Essayiste – Théoricien
Né en 1953 à Fort-De-France, il poursuit ses études en France métropolitaine avant de rentrer en Martinique. Il s’intéresse alors à la culture créole et publie son premier roman : Chronique des Sept Misères, en 1986.
En 1992, Patrick Chamoiseau reçoit le prix Goncourt pour son troisième roman intitulé Texaco, un livre évoquant le quartier de Fort-De-France, mais évoquant également l’effort de mémoire et de sa transmission orale.
L’œuvre de l’écrivain est animée par cette culture populaire martiniquaise. Essayiste engagé et ami de feu Édouard Glissant, il développera avec ce dernier le concept de mondialité : une nouvelle conception du monde fondée sur l’ouverture culturelle et la préservation de l’imaginaire collectif des peuples. Patrick Chamoiseau participe également à la création du Manifeste de la Créolité aux côtés de Raphaël Confiant et Jean Barnabé.
Il s’est essayé à de nombreux autres genres littéraires, dont la bande dessinée, les scénarios ou encore l’autobiographie.
Au printemps 2021 et à l’occasion du bicentenaire de la naissance du poète Charles Baudelaire, L’écrivain s’entoure de plusieurs artistes et propose avec Raphaël Imbert Baudelaire Jazz, travaillant ainsi l’oralité et la musicalité des poèmes de Charles Baudelaire.
Bibliographie sélective :
– Texaco, Gallimard, 1992 – Prix Goncourt 1992
– L’Esclave vieil homme et le Molosse, Gallimard, 1997
– À bout d’enfance (Une enfance créole, III), Gallimard, 2005
– Quand les murs tombent ; l’identité nationale hors-la-loi ?, avec Édouard Glissant, Galaade éditions, 2007
– Manifestes, avec Édouard Glissant, Éditions de la Découverte, 2021
Né en 1981 à Qaladze au Kurdistan irakien, Peshawa Mahmood est peintre, illustrateur, calligraphe et performeur. Diplômé de l’Université de Souleimaniye, au sein de la section Beaux-Arts, il y enseigne ensuite le dessin, la peinture, la mosaïque et l’histoire de l’art aux Beaux-Arts de Ranya. Il expose ses peintures notamment au musée Amna Suraka de Souleimaniye. Artiste militant, il travaille à des œuvres grandeur nature questionnant le système politique irakien et ses dérives. Lors de son exil, de l’Irak jusqu’à Marseille en passant par la Bulgarie, la Hongrie et la Serbie, Peshawa réinvente sa pratique artistique en privilégiant des dessins rapides réalisés sur des matériaux éphémères ou de récupération. Arrivé en France en 2016, il participe à des expositions et performances, anime des ateliers. Il devient membre de l’atelier des artistes en exil.
Pia Vidal est une artiste visuelle. Diplômée des Gobelins en motion design à Paris, elle travaille l’image sous toutes ses facettes (illustration, vidéo, projection, animation 2D). Ses visuels oscillent entre illustration figurative portée par le symbolisme et la création visuelle numérique abstraite.
Sa démarche artistique s’articule autour de 3 axes principaux: Le rapport au corps dans son aspect purement organique, le domaine du rêve et de l’éther, le lien au vivant et à la nature dans lequel se rejoignent les deux axes précédents.
Pia a eu le plaisir de réaliser des scénographies et projections pour des salles lyonnaises telles que le Sucre ou le Ground Zéro et dans d’autres villes françaises.
Instagram: _piavidal_
Behance : https://www.behance.net/Pia-
EasyClap: https://www.easyclap.com/piavidal/
Guitariste – Compositeur
Pierre Durand, c’est avec sa guitare qu’il se met à raconter des histoires ! Il découvre l’instrument au contact du poète et guitariste argentin Atahualpa Yupanqui, à l’âge de 5 ans.
Après s’être découvert une passion dévorante pour le blues il apprend à aimer le Jazz et rentre au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, en classe jazz et musiques improvisées. Suite à cette première expérience, il choisira de faire de la musique son métier et rentre à l’American School of Modern Music, puis au Conservatoire de Noisel.
Pierre sort plusieurs albums en tant que leader, imaginés comme les chapitres d’une histoire, et une vingtaine de projets en tant que sider entre 1998 et 2022. Il a eu l’occasion de se produire dans de nombreux clubs et festivals de renoms, en France comme à l’étranger.
Également passionné de Cinéma il joue en ciné-concert depuis plus de 10 ans !
En 2018 il prenait part au projet Music Is My Hope de Raphaël Imbert. 4 ans plus tard, ce sera sur le projet Music Is My Space qu’il sera possible de retrouver Pierre aux côté de Raphaël, pour un nouvel opus dans la série des « Music Is My… »
Contrebasse / Composition
Pierre Fenichel commence la guitare classique à l’age de 9 ans, puis continu d’explorer la musique en autodidacte. Il se forme au Conservatoire de Marseille où il obtient les prix de la classe de jazz et de la classe de composition électro-acoustique.
Il accompagne de nombreux musiciens notamment Cecil Mc Lorin, Leyla McCalla, Asa, Henri Florens, Raphael Imbert, Anne Paceo, Célia Kaméni, Mario Stantchev, François Laudet, TonTon Salut, Abdu Salim, Joshua Breakstone, Casey Mc Gill, André Jaume, François Corneloup, René Nan, Fred Pasqua, Paul Pioli, Remi Charmasson…
En 2009, il rejoint Raphael Imbert et la compagnie Nine Spirit afin de participer activement à plusieurs projets : Bach à Coltrane et « Heavens » (Harmonia Mundi, 2012), : « Music is my home » avec les musiciens de la Nouvelle Orléan (Harmonia Mundi, 2015 ) et son dernier projet « Oraison » avec Mourad Benhammou et Vincent Lafont ( Outthere, 2020).
Pour la première fois en 2014, en leader, il arrange et enregistre un projet autour de Paul Desmond avec Alain Soler et Cedrick Bec encore pour le label Durance ( Breitenfeld, Pierre Fenichel Trio, label Durance 2015).
En janvier 2017 et 2018, il participe au Winter Jazz Festival de New York, il y joue avec Raphael Imbert et avec les Quatre Vents (Perrine Mansuy, Fred Pasqua, Christophe Leloil).
En Septembre 2019, sorti du cd de compositions originales “Les Quatre Vents” chez Laborie jazz.
Automne 2021, Pierre fenichel propose un second enregistrement en leader « Frenchtown Connection » (label Durance) avec trompettiste Sud-Africain Marcus Wyatt.
Avec le trompettiste Christophe Leloil, il enregistre et participe à la tournée d’Open Minded feat. Julia Minkin (label Onde).
Pianiste – Claviériste
Avant d’en arriver au jazz, Pierre-François Blanchard s’exerce au piano classique pendant près de dix ans.
Parallèlement à son début de carrière professionnelle sur les scènes et festivals de la région Ouest, Il se forme au Conservatoire de Saint-Nazaire et obtient son Diplôme d’Étude Musicale et son Diplôme d’État de jazz.
Pierre-François est à l’origine de plusieurs formations artistiques : Le Quarte Azure, La Belle Vie Trio, Lazuli Quartet, BoNObo-trio…
En 2004 le musicien est appelé à composer et à diriger la musique au sein de plusieurs projets de la Cie du Théâtre Icare (Marat-Sade, Dom Juan). Il continuera de développer par la suite cet intérêt pour la musique de théâtre, au contact de Daniela Molina et de la Compagnie Panthéâtre ou encore de la Compagnie Le Ministère De l’Amour.
Il travaille depuis plusieurs années avec Marion Rampal, notamment dans le projet Main Blue (qui compte entre autres Anne Paceo).
C’est en 2016 Qu’il rejoint Raphaël Imbert sur le projet Music Is My Home puis en 2018, avec Music is My Hope (primé « Album Inclassable » aux Victoires du Jazz 2018).
Actuellement, Pierre-François Blanchard intervient dans les Créations Invisible Stream, Poetic Ways et Music is My Space.
Pierre-François Maurin a commencé la musique à l’âge de huit ans en classe de Clarinette. C’est au lycée qu’il découvre la basse électrique et forme son premier groupe. Il participe en même temps à des combos de reprises et tourne dans les piano-bars.
Il poursuit des études de Musicologie à Aix-En-Provence où il découvrira le Jazz et les Musiques Improvisées.
Il entre alors dans la classe de Jazz de Jean-François Bonnel puis dans la classe de Marseille sous la coupe de Philippe Renaut et passera son DEM (Diplôme d’Études Musicales) Jazz à Avignon dans la classe de Philippe Coromp.
Il remporte le prix Marion Bourgine à Marciac en 2007. Il complète sa formation auprès de Nicolas Thys, Yoni Zelnik ou encore Eric Revis. Il participe à plusieurs enregistrements, notamment sur les productions discographiques de Dizzylez et à ce jour, participe activement à la scène Jazz Avignonnaise.
Au sein de la Compagnie Nine Spirit, il intervient sur plusieurs projets de Maxime Atger. Précis et à l’écoute des autres musiciens, Pierre-François intervient notamment au sein des projet Désir d’Horizons et Baladi Jazz Project.
Percussioniste –
Robin Vassy étudie les percussions au Conservatoire National de Rueil-Malmaison.
Son parcours l’amène à croiser le chemin du musicien sénégalais Pape DIEYE qui le forme aux musiques d’Afrique de l’Ouest ainsi qu’à la fabrication d’instruments traditionnels. En plus de la batterie qu’il pratique de longue date, il joue des instruments qu’il fabrique tel le cajon ou le kongoma, le harpe-luth n’goni ou la kora. L’idée de Robin est de pouvoir créer un set de percussions et de sonorités adaptées à l’histoire et la musique de chaque projet.
Entre 1996 et 2005 il enseigne dans plusieurs écoles de Haute-Savoie et anime de nombreux stages en milieu scolaire.
En tant que compositeur, à partir de 1999 il réalise des musiques, voyage et joue lors de reportages pour des vidéos de sports extrêmes à travers le monde avec « Ride the planets » pendant près de 10 ans.
Il compose et joue également pour le Théâtre, le Cirque, des documentaires et des courts métrages (le TMR, les Arts-Sauts, l’OMS, Cie Paradoxe…).
Depuis 10 ans il joue dans le groupe traditionnel Nishtiman, qui représente les musiques Kurdes à travers le monde, Produit par RUDAW et signé chez Accords Croisés. Et depuis 20 ans avec SUBA (SN, FR) qui soutient le projet SUBA Centre à Keur Massar au Sénégal.
Il a aussi participé à l’enregistrement de plus d’une vingtaine d’albums et DVD de tous styles avec entre autres : Alireza Ghorbani & Shams, JMPZ, Zalem…
En 2019 il ouvre le studio d’enregistrement SUBA CFS à Sorgues ou il accueille différents groupes pour leurs résidences et créations.
Flûtiste – Tabliste
Romain Mollard a commencé le piano dès l’âge de 6 ans avant de se tourner à l’âge de 21 ans, vers la musique classique de l’Inde. Il a été trois années boursier du programme Égide et a passé en tout plus de quatre ans auprès de grands maîtres indiens du tablas (percussions) et de la flûte bansuri. Continuant son apprentissage, il se produit depuis dans de nombreuses formations tant en musique indienne classique qu’en musique traditionnelle pakistanaise, afghane ou iranienne qu’en musique jazz (Baladi Jazz project, nouveau projet avignonnais). Il a accompagné de nombreux musiciens de musique indienne, tant en France qu’à l’étranger. En 2009-2011, il a participé aux tournées des Jeunesses Musicales de France avec un spectacle enfant basé sur l’Inde. Il a participé à l’enregistrement de l’album de conte Shanti et le berceau de lune chez Acte Sud. Il est aussi philosophe et écrivain.
Pianiste – Claviériste
Sébastien Lalisse cultive un certain éclectisme en musique. Formé dans les années 2000 au Conservatoire de Marseille avec Jean-Luc Lafuente et Philippe Renaut au sein de la classe de Jazz, il est attiré par de nombreux courants musicaux.
Ses rencontres musicales l’ont amené à travailler avec des personnalités du Jazz telles que Alain Soler, Raphael Imbert, Larry Schneider, Eric Barret, Fred Pasqua et bien d’autres.
Sa proposition se nourrit tout naturellement de groupes tels que Led Zeppelin, les Doors, Radiohead mais également de compositeurs classiques modernes tels que Ravel, Debussy, Steve Reich, sans oublier une grande attirance pour Bill Evans, Thelonius Monk, Miles Davis ou des musiciens plus récents tels que Bill Carrothers ou Kurt Rosenwinkel.
Il a sorti deux disques sous son nom sur le Label Durance et dirige également Place Miollis depuis une dizaine d’années où il développe dans de ce quartet un répertoire de compositions originales.
Sébastien est depuis quelque temps le compagnon de route de Maxime Atger au sein de son trio (avec Pierre-François Maurin) et depuis 2021 du projet Désir d’Horizons. Il y développe un freejazz aérien et sensible avec les musiciens, mais également avec le slameur Dizzylez.
Discographie :
À René Char (Lalisse Soler Chabasse)
À René Char Opus II (Lalisse Soler Chabasse)
GuZheng –
Originaire de Wuhan, berceau de la musique traditionnelle chinoise et du Guzheng (cithare Ancienne à 21 cordes), Jinglin Zhou alias Sissy Zhou, s’initie à l’instrument dès l’âge de 6 ans auprès de son professeur de conservatoire, Maître Zhao.
Très populaire en Chine, le Guzheng aurait, selon la légende, été fabriqué par le Dieu Fuxi à partir du coeur d’un arbre sacré où se pose le phoenix et des étoiles du ciel qui en assurent l’harmonie, comme son nom Gu veut dire « Ancienne », Zheng veut dire « Cithare ».
Sissy ZHOU est lauréate de Premiers Prix de Guzheng aux concours nationaux chinois en 2001, et lauréate du « Prix musiques d’içi » en 2020. Par sa sensibilité troublante et sa maîtrise approchant l’excellence, cette artiste offre une plongée unique dans le royaume de la grande Chine antique. Elle a fait des concerts en Chine, aux Etats Unis et en Europe depuis 2001.
Ses recherches sur les musiques provençales lui font rencontrer Miquèu Montanaro, musicien et compositeur de la musique provençale. Ensemble, ils montent un duo, « Lavande et Jasmin », rencontre des répertoires anciens provençaux et chinois, mais comportant également des compositions contemporaines. Elle enregistre l’album « Lavande et Jasmin » avec Miquèu MONTANARO en Duo (sortie d’album en 2021).
Soutenue par la Région Provence Alpes Côte d’Azur, Sissy ZHOU multiplie les expériences musicales, monte en Novembre 2014 un spectacle musical « Love in Provence » dans le cadre de la résidence « À la Croisée des mondes » à la Cité de la Musique de Marseille, avec le romain chinois qu’elle a écrit en 2007 « love in provence ».
L’artiste chinoise se produit également aux Etats Unis où elle marie jazz et musique chinoise. En 2019, Elle monte également le trio « Love in Provence » mêlant fado, pièces classiques, jazz et leurs propres compositions, avec piano et percussions.
En 2019, elle compose des pièces des musiques avec Arnaud Roy (harpiste et compositeur), et joue leurs pièces dans le jeu vidéo international « Humainkind » d’entreprise SEGA que ce jeux est sortie en 2021.
Elle a donné par ailleurs des cours du Gu Zheng et organise des ateliers autour de la musique chinoise à la Cité de la Musique de Marseille. Elle enseigne actuellement le Gu Zheng en direction des professionnels en Cursus Diplômant et MasterClass à l’Institut International des Musiques du Monde d’Aubagne, et en direction des amateurs à l’Institut Confucius de Montpellier.
Joueur de Ka – Batteur –
Percussionniste talentueux, Sonny Troupé semble nourrir sa musique des échanges et du partage avec lequel il a fait grandir sa volonté artistique.
Fils du saxophoniste Georges Troupé, d’origine Guadeloupéenne, le tambour Ka a été le premier instrument qu’il jouera en soliste au sein du groupe de Gwo Ka moderne Kimból.
Après des premières études musicales avec son père et Theomèl Ursule, il part étudier en 1996 la musique et la psychologie, à Toulouse, où Il obtient le prix supérieur avec l’option « Harmonie Jazz » au piano, au Conservatoire à Rayonnement Régional de Toulouse. Ce partage dont nous parlions plus haut, il le retrouvera dans ses différentes expériences musicales, auxquelles il participe depuis : standards de jazz, de fusion, de métal, de reggae… allant jusqu’aux orchestres symphonique ! On ne partage pas ce qui nous est commun, c’est peut-être pour cela que Sonny s’est essayé à toutes une palette de styles et à partager avec de nombreux musiciens, d’horizons différents.
On le retrouve sur la scène aux cotés de Reggie Washington, David Murray ou encore Daby Touré, et en enregistrements avec Magik Malik, Dominique Di Piazza, Lisa Simone Franck Nicolas ou encore Grégory Privat…
Avec Raphaël Imbert, il partage récemment plusieurs projets : Baudelaire Jazz et Invisible Stream, dans lesquels il apporte son jeu et ses vibrations.
Discographie sélective :
2017 : Reflets Denses : Sonny Troupé quartet add 2
2015 : Luminescence : Sonny Troupé & Grégory Privat
2013 : Voyages et Rêves : Sonny Troupé Quartet
Né le 12 octobre 1982 à Manosque, il découvre la guitare à 11 ans, suit très tôt une formation à l’IMFP (Institut musical de Formation Professionnel à Salon-de-Provence), complétée par des ateliers à l’AMI (Apprentissage des Musiques Improvisées à Château-Arnoux).
Mettant à profit ses connaissances, Il se produit au sein de plusieurs formations diverses, tant à la guitare qu’à la basse ou à la contrebasse, qui lui permettent de nombreuses rencontres : Louis Winsberg, Sylvain Luc, Philippe Canova, Luther Allison…
Par ailleurs, Thomas Weirich enseigne et dirige des ateliers musicaux en divers lieux culturels des Alpes de Haute-Provence. Cette expérience pédagogique le conduira à arranger et diriger un concert pour quarante guitares et composer la musique d’un spectacle mis en scène par Yann Apperry.
Passionné par les musiques improvisées, il rencontrera de façon déterminante Simon Sieger, avec qui il entreprendra des recherches musicales sur la texture sonore acoustique, électrique et électronique (circuit bending, bugle), qui sera à l’origine d’une collaboration avec le saxophoniste Raphael Imbert.
Batteur – Étudiant
Ugo Deschamps apprend la batterie à l’âge de 3 ans. Il se passionne pour le Metal et le Rock. Il commence les cours de batterie à la Maison Pour Tous (Avignon) à l’âge de 4 ans puis intègre par la suite le conservatoire région de musique d’Avignon en 2013, en classe de musique actuelle puis en classe de Jazz, en 2020.
Le Bac derrière lui depuis 2019, il se consacre entièrement à la musique depuis. Il donne également des cours dans plusieurs écoles du Vaucluse.
Ses influences vont de Periphery et Symphony X à de l’électro jazz comme Nerve en passant par des artistes plus traditionnels du style de Brian Blade ou encore Roy Haynes.
Il participe à de nombreux enregistrement studio avec Gaël Berlinger et avec son groupe de composition Oberon avec lesquels il fait de nombreux concerts, notamment à la gare de coustellet, au domaine de roquerousse ou encore à l’opéra d’Avignon.
Il travaille actuellement pour obtenir son DEM de musique actuelle en 2022 et projette de s’établir au conservatoire régional de Lyon, à la rentrée 2022/2023.
Aux côtés de Maxime Atger et Nathan Bruel dans Fa.S.eR TRIo, Ugo développe un jeu très « rock », apportant une palette de textures musicales variées.
Pianiste – Claviériste
C’est à l’âge de 7 ans que Vincent Lafont commence son apprentissage de la Musique, avec le violon. Une formation solide, partagée entre le Conservatoire de Marseille, le Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris et l’Institut Musical de Formation Professionnelle de Salon de Provence parachève sa pratique du piano et des claviers. Ses activités se partagent depuis entre interprétations, accompagnement, écriture et à l’occasion, l’enseignement.
Ses expériences nombreuses et variées l’ont amené à croiser la route de musiciens(nes) ou chanteurs(euses) reconnus(es) comme Erik Truffaz, Youn Sun Nah, Malia, Pierrick Pedron… et lui ont permis de développer des compétences multiples, ainsi qu’un son très personnel au piano électrique et aux claviers.
Il a entre autres joué dans le groupe de Laurent Robin les « Sky Riders », l’Orchestre National de Jazz Daniel Yvinec (2009-2014), le groupe de Vincent Artaud, le Magic Malik Orchestra, groupe emblématique du flûtiste Malik Mezzadri…
Il renoue en 2018 avec le piano acoustique, notamment au sein d’un duo expérimental avec le guitariste Patrice Soletti, « Kasanin ».
Retrouvailles également avec le saxophoniste Raphaël Imbert pour une nouvelle création : « Oraison ».
Né à Putignagno dans les Pouilles en Italie, Vito découvre la danse à l’âge de 5 ans. Il entre à l’Ecole du Ballet de Toscane dirigé par Christina Bozzolini. Après ses études, il est sélectionné pour le projet européen de formation et d’insertion professionnelle du danseur (D.A.N.C.E) dirigé par William Forsythe, Frédéric Flamand, Wayne McGregor et Angelin Preljocaj.
En 2007, Vito rejoint le Ballet national de Marseille, sous la direction de Frédéric Flamand. Avec leur nouvelle compagnie Labotilar, Vito et Angel (également danseur au BNM) ont créé en 2021 la pièce Punto y Seguido dans le cadre du dispositif de l’accueil studio.
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